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• Traduction anglaise - The Spruiker’s Tale (2005) - par Andrew Riemer, Editions Giramondo  (Australie) 
ISBN 978-1-920882-07-5

• Traduction allemande - Was Jones erzählt (2005) - par Claudia Kalscheuer, Unionsverlag (Allemagne) 
ISBN 978-3293003477

CE QUE RACONTAIT JONES


Editeur : Phébus

Publié en Français (08/2003), traduit en Anglais (2005) et en Allemand (2005)

ISBN 2-85940-924-6

 

Dans une maison en ruine au bord du désert de Gibson, vivent des gens du cirque qui ont fait leur temps. Tarcisius, le père, âgé de cent ans, qui fut autrefois à la tête du cirque Queen Pigmy, attend la mort, couché sur la véranda. La redoutable mère, Magnolita Rosaria, célèbre en son temps et connue comme la reine du trapèze volant, la fameuse Soto, et devenue si énorme qu’elle ne peut plus marcher. Elle mène ses trois fils à la baguette. L’aîné est soldat, pyromane et meurtrier, le second est un prédicateur de pacotille, dépravé et voleur. Le troisième a une fille, Trinité, qui a hérité des talents de trapéziste de sa grand-mère et devient à son tour la nouvelle étoile du cirque. Mais la haine de sa grand-mère ne connaît pas de borne…

Le livre a figuré parmi :
- La sélection finale du Prix Renaudot (2003)
- La sélection finale du Prix Femina (2003)
- Les nominés pour le “ International Impac Dublin Literary Award ” (2007)

 

Le livre a reçu :
- Le Prix de la Société des Gens de Lettres

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« C’est un monde de folie et de frénésie. Le temps et l’espace sont deux conventions d’écriture éliminées par l’auteur : les personnages vivent jusqu’à un âge improbable, sans nourriture ou presque, dans des lieux étroits et sales : ils sont énormes, violents, mauvais ou fous jusqu’à l’excès. La narration est un vrai tour de force. Rey choisit de préférence l’excès, qu’il soit physique ou moral. Son style et le sujet du livre n’appartiennent pas tant au réalisme magique qu’au rhizome d’une tradition de l’absurde dans la littérature française, dont elle est la dernière pousse, qui va de Rabelais à Jarry en passant par Diderot, et se continue avec les Surréalistes et Beckett. […] L’humour macabre, l’énergie pleine d’esprit (même si, d’une manière paradoxale, c’est l’histoire d’un déclin) et le cadrage temporel complètement fou, se combinent pour faire une fable dont les rebondissements sont stupéfiants et très drôles. »

Ingrid Wassenaar, Time Literary Supplement

 

« Catherine Rey hausse encore le ton, débonde son style, et nous offre cette fois un roman exubérant, excentrique, étrange récit cocasse et délirant dégorgé par un mystérieux Jones, ancien prédicateur devenu histrion borgne, bavard, clown rédempteur que l’on peut soupçonner d’avoir été piqué par la fameuse « mouche de mars » qui rend fou, ou d’avoir abusé du mauvais rhum de Java. […] On peut parler de révélation à propos de ce western gothique, homérique, hugolien, sarabande de monstres, tyrans, imposteurs, bougres expressionnistes sortis d’un tableau d’Ensor ou de Grosz. »

Jean-Luc Douin, Le Monde

« Andrew Riemer, rédacteur en chef de la section littérature du Sydney Morning Herald, a découvert et traduit The Spruiker’s Tale. Pour rendre le langage et les allusions de Rey, il s’est tourné vers Shakespeare, la Bible dans la traduction « King James », Bing Crosby et comme elle, il a dû inventer des mots. « C’est merveilleux de voir l’écriture se lâcher ainsi » dit-il « Son extravagance et sa sauvagerie sont très inhabituels pour un écrivain français, car la littérature française qui ne se laisse pas aller aux émotions a tendance à être disciplinée et précise. »

Susan Wyndham, Sydney Morning Herald

© Catherine Rey 2022 - Tous droits réservés 

 

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